In the aftermath of the 1992 riots in Los Angeles, churches payed an important role in guiding and assisting recovery efforts. The local and national press noted the efforts of religious leaders and reprinted portions of their messages to congregations and to the public at large. This study explores the texts of sermons preached to congregations on the Sunday following the riots.The goals of this study are to evaluate how religious leaders responded to this crisis and how they promoted an active role for their congregations in the recovery process. This study reveals some of the potential influences that religious leadership may have in times of crisis and the messages appropriate for such situations.
This research studies the social construction of race and class, by the mainstream U.S. news media, in their coverage of the Los Angeles police beating of Rodney King. It examines all of the news reports in "The New York Times" and "The Washington Post", from the date of the beating, March 3, 1991, to the verdict in the first trial of King's assailants, April 29, 1992. It finds that a dominant news frame articulated the parameters of acceptable thought - that the beating was neither an aberration nor a reflection of deep-seated societal codes of racism, but instead a problem of a troubling pattern within the Los Angeles Police Department. (Résumé de la revue)
Le travail des femmes migrantes venues d'Amérique latine forme un socle incontournable pour la société et l'économie américaine
Etude sur l'industrie de la confection à Los Angeles.
Cette étude des migrations internes des Chinois nés à l'étranger dans trois grandes villes (New York, Los Angeles, San Francisco) se double d'une approche des facteurs relatifs à l'adaptation socio-économique des immigrants aux Etats-Unis. Les auteurs examinent les deux théories majeures des mécanismes de mobilité spatiale faisant appel aux modèles d'assimilation spatiale et de ressources ethniques. Ils déterminent l'incidence des différences de croissance urbaine et des caractéristiques des économies ethniques sur la réimplantation géographique des migrants.
Cette étude montre que les réseaux sociaux ne se limitent pas à créer des liens entre migrants des pays d'accueil et candidats à l'émigration, pour faciliter leur insertion, mais à développer les ressources des sociétés d'immigration grâce à l'économie ethnique. A cette notion, l'auteur substitue celle d'économie immigrante en référence aux migrants des classes ouvrières, créateurs d'entreprises et d'emplois, non plus pour leurs compatriotes, mais pour des immigrants de nationalités diverses. Il examine le cas de l'industrie vestimentaire à Los Angeles où les Latino-Américains travaillent pour les entrepreneurs asiatiques.
Un article traitant des processus de canalisation des nouveaux migrants - internes ou internationaux - vers les différents secteurs industriels de Los Angeles. Cette étude prolonge les précédents travaux sur le rôle de l'ethnicité et des compétences dans la répartition sectorielle de la main-d'oeuvre étrangère par : 1) une comparaison des orientations des migrants anciens et récents, 2) une analyse de l'impact des qualifications professionnelles lors des affectations aux diverses branches économiques. Les résultats concernent l'influence du groupe d'appartenance dans les positionnements des migrants en fonction de leur origine et la compétitivité sur le marché du travail des nouveaux arrivants.
L'article s'interroge sur la notion de "ville d'apartheid", forme exacerbée ou exceptionnelle de la ségrégation urbaine ? L'organisation volontariste et systématique de la ségrégation urbaine en constitue une première spécificité. Toutefois, à travers une comparaison entre Johannesburg et Los Angeles, l'auteur montre que la notion de "ville d'apartheid", telle qu'elle est habituellement comprise et utilisée, n'est souvent que la radicalisation des phénomènes de ségrégation plus classiques ; le zonage résidentiel des groupes par des plans d'urbanisme exclusifs, la disjonction fiscale entre espaces déshérités et espaces favorisés, le mythe des sociétés séparées, tous ces mécanismes semblent également à l'oeuvre à Los Angeles.
Réflexion sur deux types de "communauté imaginée" mises en place par desbandes de jeunes Mexicains de l'est de Los Angeles organisés dans des clubs de dance de la "Quebradita", synthèse de rythmes allant du country western, du rock and roll, de la musique du nord du Mexique jusqu'à la lambada. La première "communauté imaginée", qui résulte de la rencontre de ces jeunes dans les clubs de dance, surgit spontanément, seul l'appartenance au Mexique étant fondamentale, les valeurs véhiculées étant la solidarité et l'égalité. La deuxième "communauté imaginée" invoque la protection de la Vierge Morena, l'ancienne déesse préhispanique, pour se protéger du déracinement et de l'arrivée dans un territoire étranger. Ces stratégies migratoires ont été mises en place dans le but de rétablir l'ordre face au chaos.
Analyse des facteurs qui ont contribué à la croissance du commerce d'import-export chez les Asiatiques immigrés à Los Angeles. Cette expansion est attribuée au développement du réseaux de relations économiques entre les pays asiatiques et leurs ressortissants aux Etats-Unis et au bas prix des produits de consommation asiatiques. Elle est étudiée à travers le cas du commerce coréen des perruques en soulignant l'importance de la structure économique globale et la capacité des migrants asiatiques à lier les marchés d'outre-mer et le capital à l'entreprise ethnique aux Etats-Unis.
Cet article a pour objectif de combler une lacune : l'absence d'étude du nouveau type de développement économique introduit par les Taiwanais aux Etats-Unis (Los Angeles) et son impact économique et social sur la société en général. Les méthodes qualitatives et quantitatives utilisées sont basées sur une enquête menée auprès de 310 entrepreneurs Taïwanais, des entretiens, des données statistiques, etc... Elles mettent en évidence les récents choix des immigrés s'installant dans des quartiers non ethniques, privilégiant l'intégration ethnique, l'économie «multinucléaire» et la diversité industrielle dans le domaine de l'entreprise ethnique.
Cet article examine l'entrée en vigueur du revenu minimum et les sanctions contre les employeurs qui embauchent des clandestins dans le comté de Etats-Unis : Los Angeles, où la population migrante, est proportionnellement la plus nombreuse du pays et où les salaires sont les plus bas. L'étude du rôle de quatre types d'organismes : le syndicat, les organisations locales, les services de l'Etat compétents en législation du travail, le service d'immigration et de naturalisation Immigration and Naturalization Service (INS), met à jour le manque de coopération et de moyens dans la mise en application du revenu minimum. De plus, les services sociaux et les associations semblent beaucoup plus préoccupés par la discrimination raciale à l'embauche, conséquence des sanctions pénales contre le recrutement de clandestins.
L'auteur analyse dans cet ouvrage l'évolution des conditions sociales, économiques et politiques qui ont abouti, ces trente dernières années à la marginalisation des couches les plus défavorisées, en particulier parmi les minorités ethniques. Ce livre est aussi le constat de l'échec du melting-pot qui enferme des groupes entiers dans l'exclusion sociale. Il y analyse successivement les mutations industrielles en milieu urbain, les bouleversements démographiques, la pauvreté, l'immigration et l'ethnicité, le racisme institutionnel, le phénomène des ghettos, la violence urbaine. Une place importante est faite à l'analyse de la situation sociale de Los Angeles.